Il a un air béat, sans autre intelligence, Ayant tout du voyou et de la pire engeance, Un regard plus que morne, en extinction des feux, Et de noires idées à être déjà vieux.
Il déambule triste à l'heure des conquêtes, Étranger à la vie et sans nulles requêtes, Il est jaloux de l'autre à avoir réussi Et a un air niais quand parfois il sourit.
Pas de projets en tête et même pas de rêve ; Quand le monde s'éveille et le soleil se lève Lui dort la matinée, souvent jusqu'à midi, Petit boulot parfois, petit larcin, délit.
Il traîne dans les rues et finira en cage Quand, en une colère ou en un coup de rage, Il perdra son contrôle ivre jusqu'à l'excès ; Il fait partie des morts, bien avant son décès.