Mes mots sont tes joyaux, plus purs que le diamant, Je les fais ta parure, affolante Manue, Ils te sont ce collier qui me fait ton amant, Le seul à te vêtir lorsque tu es repue.
Qui plus que toi a su inspirer mes éveils, Quand tu danses lascive et poses sensuelle, Tu es cette Aphrodite attisant mes sommeils, Quand je rêve de toi si belle Emmanuelle.
Tu pourrais affoler un corps en son coma, Toi qui as su troubler mes pages et mes lignes, Je te les dédierai en un recueil Emma, Il sera ton cahier, tu y liras mes signes.
Tu vois je te décline en chacun de tes noms, Que j’ai trouvé pour toi, Manue, Emmanuelle, Et je t’aime en Emma ; ainsi, sur tous les tons, Je te lie à jamais, toi la muse éternelle.