Non ne le gronde pas, ne le fais pas pleurer Quand quelques temps après, il va téléphoner Car, après mon "Bonjour mon Yaron, je t’adore", J’ai cru qu’alors j’ouvrais la boite de Pandore !
Lui disant simplement "Maman s’est faite mal ?" Car mardi tu tombais, en ce coup si brutal ! Je pensais seulement dépassionner le drame Lui t’ayant entendue hurler à perdre l’âme.
Et voilà qu’il se met à pleurer en sanglots ; J’ai cru, lui rappelant ta douleur en mes mots, Que j’avais réveillé ce moment difficile Gravé en sa mémoire... et j’étais malhabile.
Loin, presque paniqué, je me suis cru fautif ! Un "Pardon mon Yaron" puis, bien plus affectif : "Je t’ai fait de la peine, arrête une seconde" "Non Papy, c’est pas toi, c’est Maman qui me gronde !".
Alors j’ai entonné tous ces airs qu’il aimait ; Il arrêta ses pleurs, avec moi il chantait Zaz puis "Papaoutais" et "Tendrement je t’aime", Berceuse que pour toi je l’ai faite son thème.
Alors encore une fois, mon amour, mon Audrey, Quand tu sais que bientôt tu vas me le passer, Je n’ai avec Yaron que ce moment fugace, Non ne le gronde plus, c’est un moment de grâce.