Tu as voulu t'enfuir au large de nos îles, Loin de ces bras de mer où nous nous évadions, Ces moments griseries qui nous faisaient habiles À oublier le monde et tous ses tourbillons, Et ils t'obsèdent.
J'ai été maladroit, tu versas une larme Que je n'ai pas voulue en tes ravissements ; J'avais, me disais-tu, ces dérives du charme, Faisant battre ton cœur, en nos enchaînements, Mais ils t'obsèdent.
Je savais te guider à briser tes barrières, Parfois tu résistais, sans le vouloir vraiment ; Tu réappris l'amour sans fermer les paupières, Sans nulle autre pudeur en notre envoûtement, Et il t'obsède.
Et, après t'être enfuie, à effacer ma trace, Mes numéros d'appel, même jusqu'à mon nom, Tu n'as pu résister à en demander grâce ; Comment peut-on jamais éteindre une passion ? Et je t'obsède.