Vrai que tu es jolie m’a confié Vincent, Il n’avait pas menti, quand t’ai imaginée, Tu es splendeur des blés, tes yeux sont océan, Ton rire m’a charmé, tu me restes imprimée.
Mais tu n’es pas restée, tu veux qu’on se revoit, Même ta cigarette laisse un parfum d’étrange, Aude tu es partie, un comment, un pourquoi, Peinture d’un été, es-tu bête, es-tu ange ?
Tu m'as inventé brise, oh que tu me connais. Je sais être à la fois et souffle et ouragan. Souffle à te caresser, ouragan pour t’aimer, Aude de mes matins à l'aube de tes ans.
J’ai bourlingué sur terre en de nombreux automnes, Avant que tu ne naisses, au vent que tu ne viennes, J’aimerais arrêter ce temps qui s’époumone, Je t’écoute gracile, en landes musiciennes.
Tu as su être muse, en première parole, Je t’invente mes mots et te dédie cette ode, Te dessine riante, humour que tu es drôle, Je ne t'oublierai pas, j’aime ton prénom Aude.