La France nous condamne, alors je la condamne ; Faut-il être est à genoux quand l'Europe se damne ? Allez-vous, vous aussi, Monsieur le Président, Vous prendre pour De Gaulle et jouer le pédant ?
Lui nous a fait le coup de celui qu'on n'écoute, Et il était vexé qu'on ne fût en déroute. On ne joue pas Monsieur des vies de nos soldats, Pour simplement vous plaire et crever tels des rats !
Vous ne comprenez pas ce qu'est le cri des bombes ? Combien vous fallait-il de cercueils et de tombes ! Combien faut-il "qu'en face" on glorifie hitler, Sans même réagir, quand pour nous c'est "hier" !
La Tchécoslovaquie à nommé défensive Cette action de Tsahal ; mais voilà qu'on vous prive D'un voyage en Orient, d'un faux "cessez-le feu", Alors vous condamnez, pardonnez-moi du peu.
Car vous le savez bien, l'Europe va vous suivre, Vous êtes bien plus grand et, comme un bateau ivre, On navigue au jugé, à contrer l'Oncle Sam, Mais surtout on a peur de ces fous de l'Islam.
Monsieur le Président, permettez que j'écrive Combien vos mots nous tuent, bien plus que "l'autre rive" Vous vous disiez l'ami, mais enfoncez le pieu, Ne vous en faites pas, il nous reste encor D-ieu.