On m'a dit qu'un volcan qui déversait ses laves De honte s'est éteint quand les tiennes s'offraient, Ses tremblements de rage, à effrayer les braves, N'étant plus que rumeurs quand tes cris exultaient.
On m'a conté aussi que plus un ver à soie Ne voulait secréter même le moindre fil, La douceur de ta peau dans laquelle je me noie, N'ayant d'égal sur terre ils partaient en exil.
On m'a dit qu'au Grand Nord, les icebergs de glace, Fondaient à s'effondrer car l'éclat de tes dents Estompait leur blancheur à rendre bien fugace L'immortelle splendeur qui les faisaient ardents.
On m'a conté qu'au cieux une bataille d'anges Ébranlait ses piliers et tous ses fondements ; On discutait des bleus qu'on traitait de mélanges, Devant la clarté pure en tes yeux firmaments.
On m'a dit qu'écrivains, conteurs et nouvellistes Ont rangé leurs cahiers sans plus d'inspiration À ne t'avoir pour muse et, qu'en leurs regards tristes, Ils m'en voulaient à mort que je te sois passion.