Puisque je te survis et n'entends plus ton pas, J'irai tous les matins, en fleurissant ta tombe, Te dire seule à seul, oubliant ton trépas, "Je viendrai, tu le sais, jusqu'à ce que je tombe".
Dans tous les océans vivra ton souvenir, Je parlerai de toi pour que tu sois vivace, En chaque coin de plage où nous aimions courir, Je te rechercherai, même en des mers de glace.
Partout tu survivras d'un signe de la main, Je ne pleurerai pas, on n'aimait être tristes ; Ton rire restera aux creux de mon chagrin, Et tu sais que pour moi, à jamais tu existes.
Ta voix reste gravée en sa sonorité, Ton nom s'irrigue en moi, tel d'un arbre la sève, Ton aura restera, là, pour l'éternité, Reviens moi dans mes nuits, reviens-moi dans un rêve.