La mer lèche le sable en graciles ballets, Les vagues s'élançant, élégants feux follets, Et moi je déambule, comme à mon habitude, Dévidant mes pensées que mon âme dénude.
Le soleil encor froid, au mois de février, Décline peu à peu sans même plus briller ; Il s'en va se cacher au-delà de mes terres, Laissant place à la nuit et ses secrets mystères.
Il n'y a plus grand monde, hors quelques promeneurs, Fidèles à leurs chiens, impénitents joggeurs ; Là quelques attablés en leurs parties de cartes, En pleine réflexion à défier Descartes.
De l'automne à l'été, quelque soit la saison, Je trace ainsi mes vers aux lignes d'horizon ; L'inspiration va naître au creux de la nature, Ma plume en est pinceau, elle en est la peinture.