Je me sens chevalier, je la fais cavalière, C'est plus que de l'amour, une autre sensation, Elle est mon épousée et se fait chevalière, Cette bague à mon doigt d'une étrange passion.
Je pourrais tous les jours poétiser la mer,
Elle est, comment vous dire, une âme vagabonde, Souvent elle est si bleue, en sa couleur saphir, Qu'on croirait que le ciel s'est noyé en cette onde, Bercé par les frissons d'un léger vent zéphyr.
Je pourrais tous les jours poétiser la mer,
Elle se vêt de charme en vagues prisonnières, L'une d'elle à l'endroit et puis l'autre à l'envers, Jeu de saute mouton qui les fait buissonnières D'un éternel ballet en scène d'univers.
Je pourrais tous les jours poétiser la mer,
Elle est cet absolu, joyau de la nature, Envoûtement des sens, comme un enchantement, Elle a cet infini d'une beauté d'épure Qu'alors je parachève en gravant ce serment,