Il y a des aigris à ressasser sans cesse, Ils se rongent à mourir, sombrent dans la détresse, Vous répètent la haine, en fait le mal de soi, Et prônent l'exclusion, ne croyant qu'en leur loi.
Autour d'eux détruisant les traces d'espérance, Ils perdent aussi le sens des signes de croyance, Interpellent en public et se croient tout permis, En fait c'est leur malheur qu'ils creusent de leurs cris.
On croyait oubliés les bruits et l'invective Et voilà s'amplifiant rumeurs et dérive. On parle d'anonyme et lance l'hallali, Et en fait on désigne mais que l'on est aigri !
"Une tierce personne" et voilà que la fête Celle qui réunit les plumes du poète, Se fait renoncements, murmures et bruissements, Diable essayez de vivre, aigris désespérants.