Je ne te connais pas toi ille d’Orient, Je ne fais que passer, tu sais je suis le vent.
Je t’ai cueillie enfant, aux rives d’univers Où tout est virtuel, on y parle, on chuchote, Diane était chasseresse et m’as pris en ses serres, D’autres voulaient t’aimer ; ils n’étaient que parlote.
Un téléphone sonne, c’est toi et c’est ta voix, Que tu es juvénile et j’aime ton accent ; Je dois t’imaginer, toi la poupée de soie, Je sais que l'on se charme, "est-ce que tu viens souvent ?
Je me décris poète, en toi je me dessine, Mais ne te connais pas, faut que je t’imagine. Tu as les yeux noisette et tes cheveux s’emmêlent, Longs jusqu’à recouvrir tes reins, que tu es belle.
Mais dis-moi qui tu es et comment tu t’appelles ? Tu hésites, le dis, Diane tu es de celles Qu’on rencontre une fois dans toute une vie d’homme. Venue de mon passé, Ève m’offrant ta pomme
Je cite des rêveurs qui ont su dire "je t’aime" Mais ne te connais pas, faut que je t’imagine. Je t'invente des mots, je te lis mes poèmes, Et caresse ta peau aux lignes de ma rime.