Vendez moi du rien faire avec du sert à rien, Un panier de paresse à me faire du bien, Ajoutez-y du vent, en pensée vagabonde, Cet espèce d'envol faisant le tour du monde.
J'achète tous les trous et les sans-intérêts, Soldez-moi donc le vide avec vos à-peu-près. Vous ne manquez pas d'air, mettez-en quelques onces ; Vous allez bien m'offrir vos parterres de ronces ?
Je prendrais, s'il vous plait "le troisième gratuit", Des rayons de soleil et un soupçon de nuit. Voulez-vous me donner un bonjour ou sourire ? Alors je les rendrai en mes parfums de myrrhe.
Ça vous coûte si peu, merci des compliments, Le clown en son habit vit d'applaudissements, Allez, tendez la main à celui qui trébuche, Et si vous le voulez, aux pauvres de Coluche.