Noam, je n’avais pas encore écrit pour toi, Tu es le benjamin des héritiers Lellouche, En ton air étonné, à la moue de ta bouche, On voudrait te "croquer" et tu ne sais pourquoi.
J’ai même "composé", osé cette chanson D’un "Ohé matelot", faut dire un peu débile, Mais tu es si mignon que j’en suis malhabile Et me ferait pour toi un simple Papy-Ion.
Quand Liron et Yaron t’entourent tendrement, Tu es le Petit Prince au cœur de leur royaume ; Ils se battraient pour toi, revêtiraient leur heaume Si le moindre faquin se faisait menaçant.
Comment ne pas t’aimer, toi le petit oiseau, Craquant quand tu souris, tes yeux, comme des billes Dévorant ton visage ; et, lorsque tu babilles, Alors plus rien n’existe, "Ohé mon matelot".
Bien sûr tes père et mère attendent ce moment Où tu diras tes "Pa" ou "Ma" puis, volubile, Tes mots viendront tout seuls, quelques uns, cent puis mille Et puis tu marcheras, devenant un enfant.
Voilà je vais partir, sans moi tu vas grandir; J’aurais quelques photos, des vidéos, des rêves Mais ce ne seront pas tes odeurs ni tes lèvres… Allez ne t’en fais pas je vais te revenir.