L’un s’appelait Ilan, il défia l’éther, Ce pilote israélien en navette spatiale, Souriait tout là haut, bien plus léger que l’air, Mais le sort décida de sa pierre tombale.
Que son âme bénie repose en paix aux Cieux, Car il avait un fils pour dire en sa mémoire, La prière des morts en sons mélodieux, Ce Kaddish ancestral du fond de notre histoire.
Il s’appelait Assaf, il vient de s’en aller, Son avion de combat a fracassé ses ailes, Et voilà que le sort encor s’est acharné, Il a rejoint son père aux rives éternelles.
Reste une femme veuve et une mère en deuil, Qui va se demander combien se réincarne La peine ou la douleur dans une larme à l’œil ; Mon D-ieu dis moi pourquoi autant le sort s’acharne ?
13 Septembre 2009
Quand son père, Ilan Ramon disparut avec les autres astronautes de la navette spatiale Columbia, j'écrivais alors le texte, paru sur le site :
"Débris de Colombes"
Assaf est mort en septembre dans son avion qui s'est écras