Dans chaque cri du vent, en chaque goutte d'eau, Dans tous les bruissements enivrant mes oreilles, Du moindre des recoins au plus jeune arbrisseau, Tout dépeint Ta Présence en mes nuits et mes veilles.
Qui n'a vu du soleil la beauté des rayons, N'a compris qu'en la lune il y avait du charme, Qu'ensemencer la terre en d'harmonieux sillons, Était Ta symphonie, ne sait rien d'une larme.
Qui n'a jamais vibré d'un infini amour, Ne s'est émerveillé d'un envol de palombes, Qui n'a jamais rêvé même éveillé le jour, Ne sait qu'on peut T'aimer en priant sur des tombes.
Qui ne voit rien en l'autre ou même en un rocher, Qui ne sait se griser d'une fleur odorante, Qui n'a perçu d'un arbre un murmure léger, A passé dans la vie plus terne qu'une plante.