Princesse d'azur
Tu aimes, je le sais, quand je te fais princesse,
Quand je brise les murs qui sont ta forteresse
Pour qu'alors, t'évadant, oiseau en son envol,
Tu viennes jusqu'à moi, daigner fouler mon sol.
Tu aimes, je le sais, qu'en guise de diadème,
Je dépose à tes pieds les rimes d'un poème,
À l'âme de mes mots, je dirige mes pas,
Toi prêtresse tu lis des êtres les auras.
Tu aimes, je le sais, l'instant où je t'appelle,
Ce rite convenu en notre ritournelle ;
Lorsqu'on est séparé, la distance a-t-elle cours ?
La fusion de nos voix défie tous les parcours.
Tu aimes, je le sais, qu'à tes doigts je m'attache,
Princesse de l'azur, en mon ciel je te cache,
On est nés, tous les deux, de la même couleur,
Ce bleu qui nous unit en tes yeux et mon cœur.
Tu aimes, je le sais, sur le quai de la gare,
Quand je viens te chercher, cet instant bien trop rare
Car, le week-end passé, il y a le départ
Et là tu n'aimes plus et tu as le cafard.
15 Janvier 2004
A Chris