Ce moment, tu le sais, je ne l’offre qu’à toi Ce resto, sache-le, je n’invite que toi, Moments privilégiés, oublis de la grisaille, Et tout le monde autour n’est que fétu de paille.
Ce coin de l’univers, n’est que pour toi et moi, Ce parfum de l’hiver, c’est le tien et c’est moi, Laisse évader tes yeux, tu es bien, tu t’étires, Et j’aime provoquer les éclats de tes rires.
Ces secrets partagés n’appartiennent qu’à nous, Ils sont parfois légers, mais font partie de nous, On noue et on dénoue les lettres de nos êtres, Tant les curieux voudraient entrouvrir nos fenêtres.
Cette attirance naît d’un regard qui nous celle, Je suis Il, tu es l’île ou tout simplement celle Que je veux aborder, où je veux arrimer Et nouer le cordage, enfin de mon voilier