Un coucher de soleil, des oiseaux migrateurs, Les vagues en ressac et c'est comme une lettre Que la nature écrit, nous sommes ses lecteurs Car elle est poétesse en son âme et son être.
Et vous restez chez vous quand vous avez la mer !? Ce vrai cadeau du Ciel qui se goûte et se donne, Quand là on est sans masque et qu'on respire l'air, Marchant au bord de l'eau sans déranger personne.
Nos pas sont dans les pas sans doute d'un ancêtre Quand les douze tribus ont habité ces lieux ; Un sage ou un ascète, un prophète peut-être Priaient là, en osmose, en s'adressant aux Cieux.
Entonnez donc un chant, la vague la fredonne, Instrument musical à nul autre pareil ; Et vous marchez au loin lors vous changez la donne Puis dormez sur le sable en un profond sommeil.
Surtout n'oubliez pas, en un moment intime, De demander à D. vos souhaits et vos vœux, Car vous n'êtes pas seul, pour Lui rien n'est infime, Et qui que vous soyez, soit jeunes ou soit vieux.