Quand on n'a rien à dire, alors prendre sa plume, Laisser courir ses doigts, son imagination, Il suffit simplement d'un parfum que l'on hume, D'un arbre en sa verdure, un signe, une question.
Parfois c'est juste un mot, un son ou le silence, L'étrange rêverie née d'un instant d'oubli, Les yeux qui vont au loin chercher une présence, Le rire d'un enfant, le soleil qui pâlit.
La page est le reflet du profond de son être, On y lit le présent, un succès, une erreur ; À qui sait y tracer les contours d'une lettre, On y libère alors et son âme et son cœur.
Puis, lorsque l'on parcourt une à une ses lignes, Que l'on y redécouvre une histoire, un récit, Lors on est comme ivre aux sarments de ces vignes, Et l'on se félicite un jour d'avoir écrit.