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Charly LELLOUCHE

Quand tu étais païenne

Tu as été païenne et tu redeviens sage,
J'ai été ton idole et, sans tourner la page,
Tu aimes t'évader et tu y penses encor,
En regrettant parfois quand tu perdais le nord.

Deviens celle d’alors, née pour être païenne,
Et laisse-moi rêver qu’encore tu es mienne ;
C’est vrai que par moment tu penses t'évader
Et tu en es hantée, aimes me l'avouer.

Tout au fond de ton cœur, je reste ton idole,
Tu étais mon ado et bien souvent très folle,
Cela t’allait si bien, hier tu l’as redit
Alors j'ai pris ma plume, et là te l'ai écrit

Tu devines qu’en toi j’ai aimé la païenne
Mais je le sais aussi qu'à présent tu es sienne.
On se dit : "c'est la vie", mais c'est un peu la mort,
Morts les instants d'alors, face au putain de sort.

Je sais que ces moments où tu te fais plus sage,
Tu les vis à présent, mais c’était un présage,
J'étais trop loin de toi, te fallait compagnon
Tu voulais un enfant pour m'oublier au fond.

Mais toi seule le sais, tu es de ces païennes
À défier les lois pour instiller mes veines
Et, ces moments enfuis, partie de nos parcours,
On a dû les laisser, la vie nous joue des tours

Aussi on n’y peut rien, il te faut être sage,
Et, toi le feu follet cela te met en rage !
Moi je reste le même et je reste païen
Me manquera longtemps la douceur de ton sein...


Mardi 7 Avril 2015
Écrit en live avec l'inspiratrice