Au soleil se couchant en lumière diffuse, Quand on peut le toiser, quand il va rougeoyer, Je dédie ce poème à la nature muse, Elle est belle à craquer en son éternité.
Quand la mer se prélasse à attendre la lune, Et se faisant coquette en vagues par milliers, Dans tout notre univers il n'y en a aucune Qui puisse l'égaler en sa sérénité.
Quand le ciel s'assombrit, quand c'est le crépuscule, Tout paraît éphémère en cette fin du jour, Tout semble si léger tel un voile de tulle, Et l'on comprend ainsi comment meurt un amour.
Quand la nuit va venir scintillante d'étoiles, Les ombres n'auront rien de celles du soleil ; Demain quand les bateaux vont déployer leurs voiles, On oubliera comment on se meurt de sommeil.