Si je savais écrire à peine quelques mots, Si mes doigts voulaient bien te porter mes échos, Je te dirais bien sûr que j'ai cherché ta trace, Je t'avouerais aussi que tout en toi est grâce.
Où es tu ? Je te cherche et ma page se meurt, Elle voulait pleurer, j'ai fait taire mon cœur, Je t'attends, tu t'en vas, j'arrive et tu me sèmes. Je voulais te tracer ces vers en mes poèmes.
Mais si on se croisait au détour d'un regard, On n'y penserait pas, ce serait le hasard Et, se croyant bien plus solide que le cèdre, On va se dépasser et à jamais se perdre.
Comment te retrouver et qui me le dira ? Saurais-je t'inventer en lisant ton aura ? Je sais pourtant qu'un soir je vais te reconnaître, Je serai cet enfant qui dans tes bras va naître.
Texte écrit en live en un "cercle d'improvisation" pour une soirée, ce jeudi 12, où se mêlaient, en un nouveau salon de l'art parisien, poésies récitées, chants, musique géorgienne, peintures et séquences théâtrales. Le thème de l'impro était : "à la recherche de l'amour"
