Tu as des yeux étranges, regard né d’un d’ailleurs, J’en invente les nuances, j’en cherche les couleurs, Fauves, indéfinissables tant ils sont profondeurs, Venus d’un autre règne pour un trône de splendeurs.
Radieux ton avenir, illumine l'espaces, Véhicule du passé, là où naissent les glaces, Apaisante est ta voix, reposante est ta face, Marie, toi qui inspires et parfois qui agaces.
Mais qui donc t’a sculptée, modelé ton image, Pour te faire pareille aux princesses d’un autre âge Qui dominent les mondes et que côtoient le sage, Tu es de celles qu’on aime, pour qui on tourne une page.
Ton sourire éclabousse, fait fuir l’obscurité, Tu es inspiration, source de divinité, On entendrait ta voix, des heures à t’écouter Te revêtir de blanc, marcher à tes côtés.
J'aime t'avoir à mon bras, quand tu serres le mien Fier qu'on te regarde et qu'on m'envie autant, Tes yeux levés vers moi, Marie tu m'appartiens, Comme limaille de fer est amante à l'aimant.