En reines de la nuit, sourire à rendre fous, Effaçant les ennuis et leurs feux très jaloux, À consumer le blé et consommer l'été, Des passants au passé, métier d'éternité.
Amazone de l'ombre, amours en zone sombre, Là lorsque l'homme sombre, esseulé, dans le nombre, Femme à être Vénus que l'on sculpte infidèle, Venue du bout du ciel, ange déchu mais belle,
Qu'on invente et dessine au soleil qui décline, Reine, star ou divine, inconnue qu'on devine, Rose que l'on butine, fleur elle a ses épines, Glaise que l'on burine, et ce n'est que routine.
Trottoir, se trémoussant, beauté folle s'émousse, Soit la bise la pousse ou homme la retrousse ; Asphalte de sa route à étouffer le doute, Mais qui un soir l'écoute ? Non, voir ce qu'elle coûte !
Qui connaît son récit, conte de fée défait ? Qui écoute ses cris, sa part de l'imparfait ? Arène si amène en sa vie qui dévie, Mais reine de l'hymen immolée à l'envie.