Je ne veux pas compter les jours à te trouver, Il me faudrait dompter les jours à te quitter ; Je sais que c'est mardi, ce sont nos retrouvailles, Rien n'a plus d'importance au gré de nos semailles.
Sachez qu'elle est jolie, le sourire en ses yeux Vous troublerait aussi, à faire des envieux ; Un corps à vous damner vous qui vous croyez sage, À en être grisé, prisonnier dans sa cage.
Je sais que tu m'attends, à être dans ton cœur Qui ne cesse de battre aux rythmes du bonheur, Et quand je poserai sur ton sein mon visage, Ces battements pour moi porteront ton message.
Sachez combien l'on s'aime au-delà des parcours, Plus rien n'a d'importance en nos vieilles amours, Sachez qu'on a gardé comme une symphonie Nos rêves partagés en superbe harmonie.
"Reste ne t'en vas pas", c'est toujours ces mots-là Qu'on dit lorsqu'on se quitte, un "Je t'aime", un "Voilà C'est déjà le moment"… mais le temps on l'oublie, On oublie qu'il est l'heure et c'est notre folie.
Tu es alors je suis, je souris, tu me suis, J'écris et tu me lis, je ris et te poursuis, Je chante et tu es là à guetter les paroles, Elles sont là pour toi dansant en farandoles.