Il y a en mon cœur plus d'un vent de révolte, Et, si les Macchabées étaient nés de nos jours, Ils lèveraient l'armée contre une autre cohorte, Bien pire que les Grecs, nos "Chefs" et "Gens de Cours".
La faim règne en ma Terre et je ne vois rien d'autre Que les banques gagnant des Shékels par milliards ; Des vieux de la Shoah n'ont rien, quand on se vautre De "start-up", de Nasdaq et de chiffres criards.
Pour plaire au FMI s'est créée la misère, Naissent des déprimés, désaxés ou drogués, Puis des enfants battus, plus de père ni mère, Me fallait-il voir ça des idéaux légués ?
Las, une "Cour Suprême" accumule nos larmes, Elle ose sans arrêt, sous couvert de "bon droit", Mépriser nos aïeux, religieux ou gens d'armes, Et ses ukases font ici "force de loi" ;
Ainsi, jusqu'à choquer le respect dû à l'homme, On va nous provoquer pour des minorités ; Jérusalem en feu quand Gomorrhe ou Sodome Vient, avec son aval, vomir ses nudités.
Faut quand on va "cibler" l'ennemi terroriste, Presque accompagner nos soldats d'avocats Pour dire : "Il faut tirer ? Laissez moi voir ma liste, Article deux ou trois ? ". Rit l'auteur d'attentats !
Et puis entendez-vous le cri des forfaitures ? Corruption au sommet en des biens mal acquis, Des mœurs de dirigeants qui sont des flétrissures À notre tradition et nos plus purs écrits.
Fasse que les lueurs d'une simple bougie, Rappelant qu'un miracle est né à Hanouka, Viennent illuminer d'un peu de leur magie Cette Terre que j'aime au delà du fracas.
