Lorsque tu me liras, il faudra que tu saches, Sans user de détours ni de ruses d'apaches, Que l'histoire s'achève en harmonie d'accords, Sans chercher ni les torts, ni le moindre remords.
Bien sûr c'est mieux ainsi et chacun se délivre, La vie n'est pas toujours le conte d'un beau livre, La distance, le temps, quelques sautes d'humeur, C'est comme un être humain qui naît, qui vit et meurt.
Alors chacun sa route et à chacun ses rêves, On fait souvent la guerre avec parfois des trêves, Lorsqu'un jour on verra l'oriflamme de paix, Sans doute que les ans nous feront guère épais.
Alors nous serons vieux, en notre souvenance Et nous évoquerons, avec quelque élégance, Nos plus belles pensées, oubliant nos écarts, Quand nous étions amants attirants les regards.