Le soleil se fait froid et la brume le cache, L'automne en son halo vient annoncer l'hiver ; Il frappera bientôt jusqu'à glacer la mer Mais c'est là la nature à laquelle on s'attache.
En fin d'après-midi les vagues seront tristes, Il sera bien frileux, bientôt en son déclin, Alors qu'il était fier de tant hâler leur teint, Lorsqu'il régnait l'été, et narguait les touristes.
Puis viendra la froidure, aux portes de Décembre, Les nuages frondeurs vont même l'effacer, Et les pluies nourriront la terre et l'olivier À même en oublier qu'il leur faisait de l'ombre.
Mais il resplendira sur les êtres et les choses Quand il viendra renaître à l'orée du printemps ; Les oiseaux empliront l'espace de leurs chants, Les jours seront plus longs, les fleurs seront écloses.