En fait j'aime charmer, un désir de conquête, Atteindre d'une flèche et être Cupidon, C'est sans doute une drogue à l'aune du poète, Je ne sais résister, en demande pardon.
Les cieux sont tentateurs et mettent sur ma route Des muses à me damner tant elles sont beautés ; Ils m'ont aussi donné l'éphémère, sans doute, Et je cueille ces fleurs en multiples bouquets.
Divine inspiration qui fait naître mes lignes, Aucune ne résiste à la magie des mots, Éternité offerte, un peu comme des vignes, Feuilles de mon cahier, à flanc de mes coteaux.
Je veux imaginer, si j'avais été sage, Céder comme beaucoup à une usure passion, La terre alors féconde, en son immense page, M'aurait parue stérile et morne usurpation.