Oubliez-moi la foule, oubliez que j’existe, Parfois me faire ermite et parfois en touriste ; Évasion solitaire en ma sérénité, Salomon rappelait ‘’que tout est vanité’’.
Le calme, au loin de tout et de toute existence, Renaître au fond de soi, revenir à l’enfance Quand rien n’avait de but et tout était jouets, L’argent et les honneurs, que des colifichets.
Si vous saviez le bien d'être rien, disparaître, Cet intense pouvoir à n’être que son maître, Ne vivre que pour soi, un immense cadeau, Quand on a tant donné, même jusque son eau.
N’être jamais à l’heure, oubliez les horloges, Le matin ou le soir, ne plus faire d’éloges ; Il fait nuit à Paris, jour à San Francisco, Le froid règne à Moscou, c’est l’été à Rio.
Donnez-moi un cahier, donnez-moi une plume, La vue de l’horizon, les embruns que je hume, Là s’entrouvrent mes sens en ma sérénité Et mon âme se vêt en un parfum discret.