Serge mon frère
Ce soir Serge on voudrait, pour ton anniversaire,
Te dire, en quelques mots, ce que tu es pour nous :
Tu es ce frère ainé, remplaçant notre père,
Quand il nous a quitté, lui qui était si doux.
Tu n'étais qu'un enfant quand tu as pris les rênes,
À peine à dix sept ans, tout juste adolescent,
Et, en chef de famille, ne pensant à tes peines,
Tu quittais le lycée, toi pourtant si brillant.
Comme le dit maman, nous n'étions que des gosses,
Les trois autres garçons et notre jeune sœur,
Tu as su t'occuper de nos plaies et nos bosses,
Mais tu l'as fait, je sais, du profond de ton cœur.
Nous avons eu, bien sûr, comme en chaque famille,
Une parole, un mot, quelques tensions parfois,
Mais nous le savons tous, ce n'est là que broutille,
Car nous sommes liés comme sont nos cinq doigts.
Ce soir on te souhaite, au profond de notre âme,
Des années méritées de calme et de repos,
Une bonne santé et garde cette flamme
En ta fraîche retraite et qui tombe à propos.
Qu'autour de toi toujours, il n'y ait qu'allégresse,
Avec, à tes côté, enfants, petits enfants,
Et nous n'oublions pas ton Esther, ta Princesse,
Née un jour de Pourim, et jusqu'à cent vingt ans.
16 Janvier 2009
Et me voilà à nouveau "écrivain publique".
Gad Ichay m'a demandé un poème pour l'anniversaire
des 60 ans de son frère, enfin en retraite.