C'est avec gentillesse et un brin de tendresse Que je viens demander toi née du Sahara, S'il te plait voudrais tu, en souffles de caresse, Encore et puis en corps m'offrir de ton éclat.
Mes mots tu les détiens en ta lampe magique, Je veux bien être sage pour des bribes de toi ; Je me ferai rêveur et quelques fois mystique, J'irai même graver les tables de ta loi.
C'est avec ma candeur qu'en la place de fleur Je t'écris ce poème en rimes éternelles. La rose est périssable et, si le lys se meurt, Que tous ces vers offerts scintillent en tes prunelles.
Tu sais, ta voix m'apaise en son calme apparent, Je sais, tu peux aussi être rire, être folle, Ton charme à fleur de peau arrache mon serment, Et je me fais mendiant recherchant son obole.