On n'a jamais fêté nos deux anniversaires, Nos amours n'ont duré que le temps d'un été Mais nous voilà amis et, un jour centenaires, Comme deux frère et sœur, on rira du passé.
Et on se souviendra, avec toute la bande, Car bien sûr à vous tous, j'offre l'éternité, Combien de fois ensemble on a refait le monde Et combien on a ri, combien on a chanté.
On ne vieillira pas au pays de jouvence ; Nul ne devinera quels âges nous aurons, À tant nous amuser et rester dans l'enfance, Ne dépendant de rien, en libres électrons.
Qui m'aurait dit qu'un jour, ici sur notre Terre, Nous serons tant d'amis au cœur de Nathanya ; Mais D. guide nos pas, dans le plus grand mystère, Pour que ce soir, ensemble, on te fête Sylvia.