Vos
poèmes

On a assez joué monsieur le délateur,
Fini de rigoler le manipulateur,
A jouer les martyrs, on finira par l'être
Mais on y perd aussi et le verbe et la lettre.

Moi j'ai croisé les mots, vous vous croisez le fer,
Sachez qu'à le tenter, le diable est votre enfer,
Je rime de mes vers, vous de vos vers de terre,
Il n'y a pas photo, vous êtes délétères.

Mais c'est vrai qu'après tout vous m'êtes inspirateur,
Pour vous et vos "copains", j'ai écrit "La rumeur",
J'ai osé "Le talent", "Aux aigris", d'autres textes,
Vous m'avez bien servi, vous n'êtes que prétextes.

Non vous n'êtes pas muse, à peine des objets
Qui, passez dans ma vie, si pleine de projets.
Je vais vous expliquer, en deux quatrains la chose,
Et vous allez comprendre, enfin j'espère et j'ose.

Observez un atome, autour des électrons,
Plus ils sont éloignés des noyaux, les protons,
Plus l'énergie est grande et voilà le mystère,
Je gravite en mon ciel et vous si terre-à-terre.

Vous avez le niveau et la compréhension
Qui sont votre limite et votre préhension,
Vous n'avez nul humour et vous jetez la pierre,
Nous sommes vous et moi à des années-lumière.

Vous m'avez inspiré même en vos jeux odieux,
Vous n'avez fait, sachez, que provoquer les cieux,
"Là-haut" on me protége et, ce qui vous arrive,
Vos insuccès de vie, sont vos actes en dérive.

Voilà, analysez d'où viennent vos échecs,
Car, à vous obstiner, vous devrez faire avec,
Plus rien de réussi, à vous cogner la tête,
Alors vous penserez à ce foutu poète.

"Mon D-ieu protège-moi de ceux qu'on croit amis,
J'ai toujours su me battre envers mes ennemis".


15 Septembre 2003