Je suis passé ce soir mais tu n’étais pas là, Ta fenêtre est fermée, tout comme hier déjà ; Alors j’ai déposé, tu me connais poète, Ces mots sur le rebord, nés d’un coin de ma tête.
Je sais qu’en un frisson, respirant leur parfum, Tu les regarderas en les trouvant demain, Puis tu les serreras pour garder ma présence, Tout en m’imaginant les tracer en silence.
J’ai écrit "Attention, lorsque tu ouvriras, Ne les laisse tomber, prends les du bout des doigts, Sinon ils souffriraient d’être jetés à terre Et ils se briseraient en mille éclats de verre"
Mais tu es délicate alors, avec respect, Tu les assembleras pour en faire un bouquet ; Surtout sans oublier les deux dernières lettres Qui sont notre T.A. unissant nos deux êtres.