Toi Qui sondes les cœurs
T'ais-je remercié, Mon D-ieu qui es aux Cieux,
Toi Qui de "Ton Regard" parcours la terre et l'onde ?
En ais-je fait assez, ais-je fait de mon mieux,
Pour ne pas que sur moi "Ta Colère" ne gronde ?
J'ai tant de manquements, je connais mes oublis ;
Je n'ai pas étudié Tes Livres de Sagesses
Avec assez de temps, mais ne suis insoumis.
J'aimerais tant, Tu sais, surmonter mes faiblesses.
Pourtant j'évalue bien la valeur des joyaux
Que Tu as confiés au prophète Moïse,
J'aime "Ta Vérité" et j'ai appris le faux,
Parti à "Ta rencontre" en Ta Terre Promise.
Et Seul Toi le sais bien qu'en chacun des matins,
À chaque nouveau jour, j'entame ma prière
En Te remerciant pour mes rires mutins,
Et tous mes chants d'amour que je grave en ma pierre.
Tu connais bien ma quête et Tu sondes mon cœur,
N'aimant les faux dévots, je crois être sincère,
Bien sûr ne suis un saint mais je n'ai nulle peur,
Je me sens Ton enfant, Toi Qui es Notre Père (1).
26 Juin 2005
À D-ieu
Écrit en regardant la beauté de la mer balayée
par les vagues aujourd'hui en furie.
(1) Selon les textes de la Bible (Deut XIV,1,
Ex IV, 22), des Prophètes (Ez, IV, 22,
Osée II, 1 etc … ), le peuple hébreu
(ou chacun d'entre nous) est appelé,
fils de D-ieu.