Quand ma plume s’envole, aux vents venant du large, Les gouttes d’eau de mer sont l’encre de ma page ; Je me fais musicien, je me fais troubadour Et je fais révérence aux vagues alentour.
Là le temps n’a plus cours, plus rien n’a d’importance, Les bruits n’existent plus quand se crée le silence ; Les enfants, les parents, les jeunes et les vieux… Ne sont que figurants de ma terre et mes cieux.
Venez, je vous invite à entrer dans ma tête, Oubliez votre égo et faites-vous poète ; Venez chanter, danser, oublier l’univers, Il n’y a plus d’endroit, il n’y a plus d’envers.
C’est le repos du corps et c’est l’oubli de l’âme, Tout est en harmonie, ni souffrance ni drame ; Ces instants d’infini je les crée tous les jours, Oubliant les amours, les jamais, les toujours.
C’est ici que l’on vit, c’est ici la jouvence, Là on n’y a plus d’âge et finie notre errance ; La Terre d’Israël on y est revenus, Et elle offre à nos yeux tous nos joyaux perdus.