Trouble unanimité d'une inhumanité
Genève nous accuse et l'ONU nous récuse,
L'Europe est sans courage et le tyran s'amuse ;
La Russie les réarme et les États-unis,
Embourbés en Irak, deviennent désunis.
On réentend la botte et les nazis d'Autriche ;
L'Occident, à nouveau, se ment, se joue et triche,
Cela devient commun d'accuser Israël,
Pour quelques lingots d'or, du fuel pour leur diesel.
On revoit à nouveau l'âme du cimeterre,
La terreur islamiste et l'Occident se terre ;
Après tout se dit-il en un perfide plan,
Que nous fait ce pays et mettons le au ban !
Les Juifs sont leur levain, mais pas un qui se lève,
Même si l'arbre en meurt, que s'assèche la sève !
Pas se mettre en question, comme si face à eux
Un miroir déformant inventait de faux dieux.
Ceux de gauche bon teints, se font machiavéliques,
Et ceux d'extrême droite, à nouveaux diaboliques ;
Un ministre d'hier ose laver Papon,
Lors son masque "se barre", il devient négation.
Les scrutant dans les yeux, je les psychanalyse,
Les uns n'admettent pas qu'on défia l'Église ;
Qu'on soit le "Peuple élu", ceux qu'ils ont crus maudits
Et que les morts d'hier aient construit un pays.
Et on ose en l'Islam nous traiter d'infidèles,
Quand on est simplement à notre Foi, fidèles ;
Savent-ils l'ineptie de cette accusation,
Que ces mots associés sont leur aberration ?
Et puis, qui va leur dire à tous ces pantomimes,
Qu'à tant nous condamner, tellement unanimes,
Que c'en est indécent de jouer les censeurs,
Quand l'injustice règne en leurs frontières sœurs ?
En fait ils savent bien au profond de leur âme,
Où est la vérité et, quand on nous condamne,
C'est leurs mesquineries et c’est leurs plus vils traits
Qu'ils viennent projeter, miroirs de leurs forfaits.
Pertinent le Talmud est encore imparable :
"Quand l'unanimité se fait contre un "coupable",
Le Sanhédrin alors le déclare innocent".
Vous rendrez compte au Ciel vous qui versez mon sang.
15 Mars 2007
