On le reconnaissait toujours à son sourire, Tout respirait en lui sa folle envie de vivre ; Lorsqu'il me rencontrait, me tapait dans la main, Or comment deviner qu'il s'en irait demain.
Il marchait d'un pas sûr, il avait fière allure, On aurait dit de lui "Force de la nature" ; Je le voyais parfois gardien au Canyon, Me disant : "Et sans arme" ! Heureux de lui Tsion.
Il cachait son secret et n'a dit à personne Qu'en lui sa maladie bien souvent ne pardonne ; Cela faisait deux ans qu'il s'en savait atteint, Mais il ne voulait pas voir un seul médecin.
Voilà qu'il est parti vendredi soir dernier, Il a fait le Kiddoush puis il s'en est allé ; Il voulait que ce soit dans les bras de sa mère, Meyer c'était ton fils, plus que ton jeune frère.
Baroukh Dayan Ha Émeth, Qu'il repose en paix, Amen.
Écrit le Lundi 29 Août 2011
En hommage à Tsion ben Rivka z"l, notamment sur les mots du si atta-chant Meyer Fitoussi, son frère