Les courbes de ton corps, celles d'une déesse, Telle sortie de l'eau, sirène née princesse, Que tu sois cette femme ou toujours mon ado, Restent gravés en moi un peu comme un Fado.
Ta blanche nudité sait irriguer mes rimes, De tes hanches, tes reins, sensuels et sublimes. Tu es mon érotique et charnelle à desseins, Quand je sculpte en mes mains le galbe de tes seins.
Tu es simplement toi en tes danses lascives Entièrement nue, aux confins de mes rives, Tu m'inspires alors et tu es mon décor, Mes mots sont ta musique et tu es mon accord.
Personne non jamais ne sait ton érotisme Autant que je connais aussi ton romantisme. J'aurais pu être peintre ou sans doute sculpteur Mais je serai pour toi simplement ton auteur.