Les feux de tes cheveux enflamment l'horizon, De cette couleur rousse à rendre déraison Les feuilles de l'automne, un flot qui tourbillonne Comme à la fin du jour, le soleil s'abandonne.
Tes boucles sur ton front et glissant sur ton cou, Sont comme une envolée à rendre le vent fou, J'aime les voir ainsi encadrer ton visage, Près de moi ta photo reste mon paysage.
Je te l'ai dit souvent tu es tout le portrait, Plus fine et angélique, en ton superbe attrait, Que l'était Diana, la très jolie princesse Trop jeune disparue, toi tu restes déesse.
Quand enfin tu es là, que tu ôtes tes bas, Pour que je te regarde, en préludes aux ébats Qui vont nous réunir, alors je te dessine, Tu es mon héroïne et moi ta cocaïne.
On est comme drogués, inféodés, accros, En besoin l'un de l'autre, en fait deux toxicos Mais des camés d'amour, en pleine dépendance, Et comme des ados en leur première danse.