Tu sais qu'on s'est aimées comme s'aiment deux sœurs, Peut-être plus encore, au fil de confidences ; On a vécu nous deux, des rires et des pleurs, Beaucoup de jours heureux, de nombreuses vacances.
Tu sais que nos enfants on vécu nos instants À les faire grandir ensemble en nos familles ; Rappelle-toi combien nous craignions ces moments De leurs bosses ou plaies, souvent des peccadilles.
Tu sais que quelquefois, on dit le "mauvais œil", Tant on nous regardait, sûrement à l'envie, De nous voir l'une et l'autre en franchissant le seuil De nos foyers amis, en partage de vie.
Tu sais je t'aime tant, et bien plus qu'une sœur, Dis-moi pourquoi ce froid, dis-moi ce qui sépare ; Je voudrais retrouver notre coin de bonheur, Que plus rien ne ternisse une unité si rare.
Écrit le 5 Août 2011
Écrit à la demande de la cousine Dominique, et sur ses mots, pour son amie Joëlle