J’ai reçu tes photos, la mer à l’horizon, Pas un souffle de vent, la terre en floraison… Là au port une barque, la nature sereine, Une peinture d’art lorsque la lune est pleine.
Tu le sais oh combien, la mer me manque au loin, Loin des bords de ce lac, d’où j’écris ce matin ; Bien sûr ils sont gracieux les canards et les cygnes Glissant au fil de l’onde et emplissant mes lignes.
Et c’est partout l’été, le soleil en mes cieux Sait se faire taquin, me fait cligner des yeux ; Mais, tu le sais pourtant, il me manque une rime, Celle du sable fin où la vague s’arrime.
Bien sûr je reviendrai, à humer ses embruns, Marcher au bord de l’eau et ses courants marins… Qui plus qu’à moi tu sais, la Méditerranée Me manque tellement, elle est mon épousée.