Quand tu as allumé sa première bougie, À l'orée du Chabbath, illuminant les cieux, Il a guidé ta main, encor plein d'énergie, Et garde Hanouka au profond de ses yeux (1).
La flamme s'est éteinte en son manteau de cire, La sienne a attendu que ce soit samedi Pour s'en aller là-haut y briller et reluire, Un saint s'en est allé en cet après midi.
Car le cousin René, on l'aimait comme un frère, Toujours à nous sourire et tant de mots gentils, Il était plein d'amour, respectait tant mon père, Et rêvait que l'on soit près de lui réunis.
Quand pour l'ultime fois, en la Terre Promise, Je l'ai revu ici, comme il était heureux ! Fier, il disait partout : \"Charly le fils d'Élise, C'est mon cousin, lisez ses écrits merveilleux\".
Qui ne l'a vu briller en nos cérémonies Au bras de son épouse, auprès de ses enfants ? Mais c'était naturel au sein de nos familles Il emplissait l'espace et défiait les ans.
René tu es de ceux que personne n'oublie, On voudrait te garder, tu nous rendais si gais ; Rejoignant nos aïeux, on dit que "c'est la vie", Tu ne nous quittes pas mais va, repose en paix.