Madame la Consul de France à Haïfa, On m'a parlé de vous et de votre courage, Vous avez affronté la pluie du katioucha, Pour aider ceux du Nord qui souffraient sous l'orage.
Alors, sans hésiter, visitant les abris, Vous voilà apportant objets et nourriture À ceux emprisonnés sous les tirs ennemis, Pour qui tous nos civils n'étaient rien que pâture.
Je ne savais de vous que ce très court récit, Et l'anecdote aussi, reportant les vacances De tous vos employés, pour qu'ils soient tous ici À soulager les peurs, apaiser les souffrances.
Et puis voilà qu'hier vous êtes à deux pas, En invitée d'honneur, là tout près de ma table ; Nous, ceux de Nathanya, venions pour un repas, Et nous vous découvrons souriante et affable.
Je ne suis que poète et pourtant en vos yeux J'ai su lire une flamme au profond de votre âme ; En Terre d'Israël vous partagez nos Cieux, Sachez que dans nos cœurs reste une grande dame.
16 Novembre 2006
Dans le car qui nous menait à une visite du Technion de Haïfa, on nous a parlé de son action incessante auprès notamment des français démunis de tout, quand la ville de Haïfa et le Nord d'Israël étaient sous les katiouchas du Hezbolla ce moi d'août
Au repas de midi, la Consul de France à Haïfa, Loan Forgeron était l'invitée d'honneur "à la table à côté".