Tanné par le soleil aux embruns de la mer, Alors plus rien n'existe, à oublier l'enfer De tant de petitesse en l'autre qui agresse Et tant d'hypocrisie qui vous heurte et vous blesse.
On se dit votre ami, on découvre un jaloux Qui murmure et chuchote en médisant de vous ; Mais qu'importe après tout quand rêver le dépasse Et l'on se forge ainsi armure et carapace.
Heureusement la mer, envoûtante en ses flots, Vous berce et vous apaise, allongé, les yeux clos ; Alors on oublie tout et on est seul sur terre, Il n'y a plus d'envieux en ses éclats de verre.
Salomon rappelait que "tout est vanité", Tout passe heureusement en ma sérénité, Une journée s'achève, une autre va renaître, Je n'ai, en mes parcours, seulement D. pour Maître.