Comme on se ment toujours ce n'est plus que du rêve, On s'invente une vie mais l'illusion est brève, Un songe ou un mensonge, où est donc le point mort ? On range et on dérange et c'est le coup du sort.
Comme en semant parfois, qui pense à la séquence ? Après tout ce n'est rien que désir d'une errance, Juste neuf mois après, le corps est enrobé Et c'est une équation, du rond né le bébé.
Comment ce mont si haut et paraissant abrupte, L'alpiniste un peu fou le gravit tel la butte ? Il suffit simplement de se croire un oiseau Et tout coule de source à l'instar du ruisseau.
Commencement ou fin mais après tout qu'importe, On sort par la fenêtre, on entre par la porte ; Ce texte voyez vous n'a bien sûr aucun sens J'en offre le parfum, respirez-en l'encens.
7 octobre 2003
Texte écrit pour la retrouvaille d'un Cercle de Poésie, Thème "Commencement".