Veuillez donc m’oublier
Vous ne savez pas rire et n’avez pas d’humour !
Savez-vous seulement ce qu’est "Aimer d’amour" ?
En fait vivant pour vous, et jamais solidaires,
N’êtes en mes poésies que des vers solitaires.
Veuillez donc m’oublier, j’ai tant de fois raison,
Lors laissez-moi tranquille à vivre en déraison ;
Vous n’êtes rien pour moi que des passants morbides,
Aucune sympathie, juste des cases vides.
Et me voyez-vous perdre avec vous de mon temps ?
Même quand c’est l’hiver, en moi c’est le printemps,
Je vis, je ris, je chante et je trace mes routes,
Vous ne m’apportez rien, je vous laisse à vos doutes.
À vivre vos orgueils, vous êtes décatis,
Des poussières du vent à en être petits ;
Je me demande même où est votre prestance ?
Étant mal en vos peaux vous n’êtes qu’arrogance.
Là, devant votre glace, à toiser vos nombrils,
Vous valez beaucoup moins qu’un battement de cils ;
Aigris et en mal être, à vous donner un rôle,
Vous n’imaginez pas ce que c’est qu’être drôle.
Quant à votre hystérie d'ou naissent vos éclats,
Je n'en veux vraiment pas et, de vos faux débats
En négativité, vous n'êtes que poussière,
Le noir attire le noir, j'aime trop la lumière.
Et puis j’ai décidé de me faire discret,
Me fâcher de vous tous et me mettre au secret ;
Ne garder près de moi que l’ami véritable
Qui ne demande rien que partager ma table.
Enfin débarrassé de tous les importuns,
Sans plus me consacrer aux unes et aux uns,
Je garde seulement les plaisirs d’écriture,
Et mon amour de D-ieu pour unique parure.
Dimanche 16 Février 2014