Lorsqu'il s'en vint planter la première des vignes, Avait-il deviné, notre ancêtre Noé Que, pour la poésie, j'en ferais quelques lignes En glorifiant les ceps qu'un jour il fit pousser ?
Lors, dévoué à D-ieu, il savait en présage Que nous en presserions le grain et le raisin, Pour qu'à chaque repas nous puissions faire hommage À notre Créateur, en nos coupes de vin.
Mais bien sûr nul écart et nulle beuverie, Nos écrits l'ont permis avec modération ; Il faut juste trouver sagesse et rêverie Dans nos crus du Golan, en Terre de Sion.
En nos calendriers il n'y a que deux fêtes Où l'on pourra en boire, un peu jusqu'à l'excès, À Pâque et à Pourim, et que tournent nos têtes, Pour rappeler qu'aux Cieux, le mal est en procès.
13 Avril 2008
Pour la soirée du Cercle de Poésie de Nathanya ce mardi 15 Avril, sur le thème "Vins et Vignobles"